Le 6ème et 7ème Salons du traitïsme de Paul Clodel
"Les poisson dans l'atelier" toile traitïste de Paul Clodel Cochard, 20 P, 2004.
3Le traitïsme tient salon (6ème édition) Le Journal de l'Île de la Réunion du 28-10-2003
"Cézanne portrait", toile traitïste de Paul Clodel Cochard, 04 F, 1998.
"Aide à Madagascar" Une exposition pour Madagascar, le Quotidien de la Réunion du 10-07-04
"Des cahiers pour Mada" De Coralie Cochin, le Journal de l'Île de la Réunion du 13-07-2004
6ème Salon du traitïsme :
Du 24 octobre au 02 novembre 2003, nous avions célébré notre 6ème édition du salon des traitïstes, au Tampon. Je reconnais que cette édition, était d’un genre spécial. Tout d’abord elle ne respectait plus la valeur du traitïsme par des éléments qui auraient détournés son thème. Les artistes s’étaient un peu écartés du mouvement et cela devenait même et je ne cache pas les mots une expo artisanale. Aussi lors de ma réélection le 09 août 2003, comme Président de l'Ass.Paul Clodel, j’avais décidé de modifier le but de nos statuts et aussi sa durée, en deux ans, puisque je n’avais plus le temps de peindre. Je sacrifiais mon temps mais aussi mon argent pour financer les expos. Etant donné que nous n' avions aucunes subventions, les cours de dessins du samedi au collège étaient pour les expositions des membres. Nous n' avions que le budget des cours de dessins et peintures des samedis au collège, que j’effectuais et que je remettais la totalité à l’A.P.C. N’étant qu’une jeune association, nous n’avions pas encore droit aux aides ou aux subventions d’Etats. Le plus éprouvant dans cette vie associative c’est que, celui qui travaille le plus mérite moins. Je tenais pour cela remercier Nathalie Grondin (artiste et membre du bureau) qui à cette époque m’avait beaucoup soutenue dans mes taches associatives. J’avoue que sans son aide, j’aurai démissionné du poste de Président (bien que ce poste me tienne à cœur et à raison) d’ailleurs l’idée de quitter le domaine de L’Art m’avait bien effleuré l’esprit…
Le traitïsme dix ans d’expos :
En 2004, j’organisais une exposition pour venir en aide à une école de Madagascar. Cette idée venait d’un jeune adhérent qu’était René Hoarau. Ce fut la dernière année où nous avions exposé les styles et les genres différents.
L’année 2005 marque l’anniversaire des 10 années du traitïsme, et marque en même temps mes 20 ans de carrière artistique. J’ai décidé pour cette occasion de remettre les pendules à l’heure et de revenir droit au but du mouvement traitïsme. L’Association Paul Clodel a désormais un nouveau but, c’est de défendre les valeurs du mouvement traitïste Réunion. L’exposition du 15 au 24 juillet 2005, à la salle Beaudemoulin, regroupait les quatre derniers artistes traitïstes. Nathalie Grondin avait rejointe notre groupe depuis peu. Nathalie ne pouvait pas encore se prétendre être une traitïste. Elle était devenue la seule femme de l’association et elle se plaisait dans ses peintures naïves ou impressionnistes. A l’occasion de cette exposition-anniversaire, elle présentait ses toiles au public pour la seconde fois. On disait de Nathalie, qu’elle avait un petit air de son professeur Clodel. Nathalie Grondin est venue à la peinture par le biais d’une rencontre artistique. Elle était séduite par la peinture des traitïstes à travers leurs expositions, elle suivra par la suite les cours de peinture pour adultes organisée par l’Association Paul Clodel. Nathalie Grondin est une artiste qui peigne les scènes de la vie réunionnaise et paysage dans un style d’impressionnisme ou même de traitillisme. Elle a eu le droit de reprendre mes œuvres et en plus d’être son professeur et compagnon de vie, je devenais donc au fil du temps, son manager. Lors de cette exposition au Tampon, une de ces toiles avait traversé l’Océan Indien pour l’Australie.
Claude Bègue rendait sa palette de couleur plus lumineux et ajoutait à ses toiles un goût exotique. Il voulait même « créoliser » les maîtres surréalistes comme Salvador Dali. Ce dernier lui inspirait pour peindre l’œuvre intitulée «l’envol du trait*». Claude est un artiste-peintre qu’on pourra qualifier de «traitïste-surréaliste». Il se disait autodidacte, mais laisse derrière lui un passé d’une France du coté de Lyon. Il me racontait le dimanche où il louait un emplacement sur les lieux de rencontres des artistes Lyonnais. Claude bègue était un surréaliste et il compte bien en restait, sauf que le traitïsme lui avait permis de s’exprimer autrement. Sa vision de femme nue dans ses dernières toiles traitïstes en témoignaient une liberté d’expression. Même s’il m’avouait devenir un fervent défenseur du mouvement traitïste réunionnais, il restera dans ses nus et se perfectionnera.
Alphonse Nativel qui avait déposé ses pinceaux de colle à bois, avec un certain regret des maquettes; il devait faire un choix artistique, s’il voulait nous suivre dans nos prochaines expositions traitïstes.
Si Alphonse Nativel s’éloignait de ses maisons en miniatures, il restait un artiste peintre autodidacte qui vacille sur le peintre Vassili KANDINSKY (1866 - 1944). En découvrant une exposition traitïste, à la salle Charles Beaudemoulin, Nativel continue ses idées mais transforme ses toiles en rajoutant des traits de couleurs, qu’il peint les uns après les autres donnant là une phase picturale moderne qui dans le mouvement est inclassable.
Quant à moi je restais toujours fidèle au mouvement dont je suis peu fier d’être l’initiateur à la Réunion depuis 1994. Si le traitïsme est connu aujourd’hui je ne m’arrêterai pas qu’aux expositions ou aux mouvements d’idées communes. En effet en créant une association de loi 1901, elle a pour but de promouvoir les arts plastiques (tous les mouvements artistiques existants entre autre le mouvement réunionnais « le TRAITÏSME », la poésie, la musique). L’association a pour but aussi de faire connaître la production de ses membres à la Réunion, en France métropolitaine comme à l’étranger. Elle organise et participe à des actions populaires. Elle interdit toutes discussions d’ordre politiques ou religieuses.
Si je reste le président depuis sa création, je continue d’inventer plusieurs phases de recherches dans le traitïsme. En 1994, naissait la première «le traitillisme » qui faisait référence au pointillisme de Georges Seurat. Puis ce fut par la suite les phases de recherches suivantes : le traitillisme, le traitïsme -post naïf, le traitïsme-réalisme, le traitïsme- impressionnisme, le traitïsme-cubique-sensoriel, le néo-traitïsme et l’abs-traitïsme... J’aimerais que les artistes puissent être solidaires pour qu’un jour la Réunion rentre dans l’histoire de l’Art, mais pour que ce rêve se réalise, il faudra encore beaucoup travailler !!!
"La liseuse de Clodel", toile traitïste de Paul Clodel Cochard, 08 F, 1997.
"Le traitïsme fête ses dix ans" le Quotidien du 17-07-2005
"Le "traitïsme" à l'honneur" pour les 20 ans de carrière de Paul Clodel , le JIR en 2005
le 7ème Salon du traitïsme, Tampon Magazine n°78 de juillet 2007
Les dix ans du traitïsme et les 20 ans de carrière de Paul Clodel: le Quotidien du 14-07-2007.
Le 7ème Salon du traitïsme du 13 au 22 juillet 2007 à la Salle Rita & Charles Beaudemoulin, Le Tampon-Réunion.
Le 7ème Salon du Traitïsme et le dernier :
Beaucoup de travaille m’attendait dans mon rôle de président de l’APC. En 2007 nous préparions le dernier salon du tratïsme, le septième du genre. Il me semblait que le septième salon du traitïsme, à la salle Rita et Charles Beaudemoulin au Tampon, allait fermer un cercle d’union autour du traitïsme. Je n’avais rien contre les quatre artistes qui représentaient cette exposition et d’ailleurs je peux les énumérés : Nathalie Grondin, Alphonse Nativel, Claude Bègue et Paul Clodel Cochard.
Il n’y a qu’un pas ou plutôt un trait franchi depuis la naissance du traitïsme en 1994/1995. Depuis cette technique de peinture a fait école et je suis peu fier car je ne pourrai pas atteindre mon but final. Je jurai de finir mes jours à peindre de la même façon, c’est-à-dire, composer ma peinture par de petites touches en hachures, des traits juxtaposés de couleurs pures de mon île natale, la Réunion...