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le traitïsme
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  • Le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures déposées par un pinceau à bout fin sur la toile.
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le traitïsme
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31 mai 2013

Paul Clodel le traitïsme cubique sensoriel

4ème Phase de création

Le traitïsme-cubique-sensoriel :

       J’avais enfin pu me défaire de ce fameux support traitilliste, à savoir les allumettes. Ces derniers me prenaient trop de temps à la réalisation et diminuaient ma progression artistique. Désormais je suis revenu à la toile traditionnelle de lin enduite et je rajoutais une surcouche de peintures à l’huile. Cette dernière ne peut ressembler aux «couches Impressionnisme » ces  empattements si combien nécessaires, par sa rapidité et sa variété, remplaceront mes bûchettes de pin qui seront utilisées plus tard, pour utilisées par la suite,d’autres recherches artistiques…

      Ils pourraient par exemple être employés pour «l’abs-traitïsme». Je préférais utiliser les toiles de lin traditionnels en travaillant beaucoup plus sa matière. Dans le «traitïsme-cubique-sensoriel », dernière phase en cour sur mes recherches artistiques (ma vie ressemble à un laboratoire de forme), j’ai du étudier pour sa réalisation, les techniques et styles employés par les maîtres de la peinture suivants : Georges Seurat (1859-1891)Paul CézannePablo Picasso et Georges de La Tour (sur Wikimedia). Pour commencer je découvre chez Seurat son fameux divisionnisme qui m’impressionnait au point de l’utiliser. Je me laissais emporter par son enseignement de décomposer la couleur. Si le point de Seurat m’inspira le trait, ses décompositions m’inspirèrent la géométrisation des formes. Mais cela ne me suffisait pas, car de tempérament plutôt curieux pour l’Art en général, j’étudiais tout les travaux de Paul Cézanne *. J’avais appris de lui beaucoup de chose comme sa méthode de composition par exemple. Il se révélait que cette découverte artistique, en appliquant cette méthode représentait un but d’Art moderne. Dans La Montagne Sainte-Victoire vue de Bellevue (Metropolitan Museum), un tableau du maître on pouvait constater la présence de lignes de décompositions. Pablo Picasso voyait en Paul Cézanne un conseiller ayant une composition qui se rapproche des formes cubiques. De même, Picasso en fait son style et donnera le cubisme. Il s’inspirait de la composition de Cézanne, pour accentuer les lignes invisibles d’une œuvre. Il était bien dommage que les artistes modernes ne se consacrent pas plus à la recherche artistique des maîtres d’hier. Je pense qu’en les étudiant de plus prés, nous apprenons beaucoup plus. Ces  maîtres  picturaux nous ont laissé de véritables études, qui pourront pour l’avenir être indispensables à nos besoins. Quant à moi, j’ai pu tirer la leçon d’un mariage de genres, avec le « traitïsme – cubique - sensoriel ».  Il ne suffit pas seulement d’inventer des mots pour faire vivre ce traitïsme et encore moins, faut-il qu’il soit reconnu comme une technique picturale et non un style de peinture ? La technique permet d’approfondir la recherche artistique et le style à la tendance d’approfondir l’artiste (le style de l’artiste).

Ce qui importait pour le moment c’était l’utilisation de la composition de Seurat et la matière de Cézanne. Il fallait conserver les empilements des petits carrés qui formaient la division du format. Pour moi le format d’un tableau avait sa conséquence artistique. De ce fait, je décidais que le sujet de la toile ne devait pas être simplement un extrait d’une scène que le peintre  réalisait  sans mettre une barrière à son œuvre.

*Paul Cézanne style moderne et technique était avant-gardiste et donc mal compris depuis de nombreuses années. Même ces amis, artistes révolutionnaires de son époque, les impressionnistes, étaient dédaigneux de style progressif de Cézanne et de sa méthode. Après la première exposition impressionniste, Il n’était pas compris des spectateurs et se vu rejeté par ses travaux scientifique sur sa peinture.  Sa composition est controversée selon l’époque. Cézanne travaillait avec des couches épaisses de peinture. Bien qu'il ait été étroitement avec l’impressionniste Camille Pissarro (1830–1903), ce dernier, est influencé par sa technique. Hormis qu’il utilise des scènes en plein air dans sa peinture Cézanne n'était pas un impressionniste. Il était un artiste très moderne qui ne rentre pas dans une catégorie quelconque de style de peinture. Sa théorie picturale a été un précurseur pour les mouvements : fauvisme et le cubisme. Maintenant Cézanne par ses idées modernes de l’art devient pour le traitïsme l’icône incontournable. 

      Dans l’art naïf, le peintre décidait de façon libre de disposer sur le support sans le souci de composition  dans sa peinture.

 Je partageais cet avis avant l’étude des grands maîtres tel que : George Seurat, Paul Cézanne et Pablo Picasso. Je me laissais convaincre à l’idée qu’une toile ayant à sa base une «bonne composition» est une toile dont l’œuvre est riche et elle est intéressante pour l’Art.

Je considérais le format d’un tableau vierge, avec sa belle surface toute blanche. En mathématique, ce dernier pouvait se symboliser en un rectangle (selon le format classique, sinon à un carré, losange ou triangle si les formats sont fantaisistes). Cette figure rectangulaire,  composée de quatre angles droits dont les côtés sont égaux, je  nommes des points : A,B,C,D. Ces derniers constituent le format de la toile (4 F, 4 P ou 4 M par exemple), l’espace est vide et pour le remplir il suffit de placer d’autres points au centre des points A et B, A et C, B et D et C et D. Ayant les points du milieu (E, F,G,H)  il faut tracer des lignes en longueur et en hauteur. En divisant par deux l’horizontal et la verticale on obtenait plusieurs petits rectangles. On pouvait de même continuer à tracer les milieux de ses points ‘E, F, G, H’(voir traitïsme  schéma l'hommage à SEURAT de Paul Clodel ) et ainsi parler de mode de division à l’intérieur d’une  figure. Le dessin était tracé sur les lignes de compositions tout en respectant le format de la toile. Je devenais donc dépendant du format à tel point que le dessin épousait les formes qui se rapprochent de Pablo Picasso, c’est à dire, le cubisme. Mais dans le « traitïsme - cubique - sensoriel » il y avait la notion de la sensation que seul le jeu d’ombre et de lumière chère à  De La  Tour peut me procurer. Je notais donc que ma peinture était l’union de styles très différents, et  qui  prend vie grâce  aux traits ; de ce mariage sont nés les œuvres suivantes : « Croque ma pomme, la liseuse de Clodel*, le portrait de Cézanne*,  le portrait de Picasso*, les joueurs de cartes* et les demoiselles de la Réunion* ».

         « Dans le traitïsme-cubique- sensoriel on peut retrouver trois éléments : le trait, le cubisme et la sensation. Ces derniers, constituaient une réunion de genres différents sur une même toile afin de créer un style de peinture. Si le trait reste la clé du mouvement, elle détermine alors la force de l’union des divers styles employés jusqu’ici pour créer cette nouvelle phase artistique. Je continue par peindre la toile normalement puis je pose les traits à l’aide d’un petit pinceau de  façon obliques tout en gardant  le même sens. A la différence du cubisme dans ma nouvelle phase c’est la suppression des contours des personnages par des traits entrecroisés ou hachurés. J’obtiens là un résultat qui se rapproche du traitïsme et reste tout de même impressionniste. Ce qui caractérise  « le traitïsme - cubique - sensoriel » c’est aussi ce jeu d’ombre et de lumière. Ces effets de luminosités apportent la sensation de douceur et immergent mes personnages de lumière. Si j’opte pour le clair-obscur c’est qu’avec l’étude faite du travail de Georges de La Tour  Saint Joseph charpentier, 1643, musée du Louvre, Paris, je peux réunir plus de cinq cents ans d’histoires picturales en  utilisant ma façon de peindre aux traits »…

      Mais ce n’était pas là l’unique raison de mes recherches. Ce qui m’avait poussé à employer le contraste d’ombres et de lumière, c’est ce côté ténébreux qui enferme un corps ou un sujet dans une pièce totalement obscure. Ce qui d’ailleurs le met en valeur par l’éclairage d’objets lumineux comme exemple je cite une bougie, un chandelier, ou un simple feu. Ces effets donnent à mes toiles une plus grande sensation. C’est pour cela que j’ai employé le mot sensoriel.

 

nature morte le café 

"Nature morte café", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 10 F, 1999.

la femme à la bougie n°2 

"La femme à la bougie", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 10 P, 2001.

Les demoiselles de La Réunion

"Les demoiselles de la Réunion", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 15 F, 2000.

Un coeur pour la France J

"Un coeur pour la France, J.Chirac", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 05 F, 2001.

Nature morte chat moulin

"Nature morte", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 10 F, 1999.

Cézanne portrait

"Cézanne portrait", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 04 F, 1998.

La liseuse de Clodel

"La liseuse de Clodel", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 08 F, 1997.

Les joueurs de cartes

"Les joueurs de cartes", toile traitïste cubique sensoriel de Paul Clodel Cochard, 12 F,1998. inspirée de Paul Cézanne 

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