Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le traitïsme
le traitïsme
  • Le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures déposées par un pinceau à bout fin sur la toile.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
le traitïsme
Visiteurs
Depuis la création 121 652
18 mai 2013

Le support traitilliste en bois d'allumette.

Le support traitilliste ou support en allumette

        La phase du traitillisme était devenue de surcroît ma véritable passion, puisque j’investissais tout mon temps à réaliser des œuvres dans ce contexte. Cette passion pour les allumettes remontais déjà très loin dans mon enfance car ma mère découvrant le prénom "Clodel" sur une boite d’allumette l’aima tellement que ce fut le prénom qu’elle me donna, aussi je ne pouvais être attiré par les bûchettes. Mais à bout de souffle et je pensais bien réviser ma copie, avant d’être aussi allumé par cet élan de folie qui me gagnait dans l’achèvement d’un triptyque de six mètres de long sur un mètre vingt de haut. De même, les médias se sont approprié l’événement, concernant l’application des petits bouts de bois posés et collés les uns contre les autres.

         Le succès de mon exposition à la médiathèque par le biais d’un reportage au journal télévisé sur "RFO" (Réunion 1er) a suscité chez les réunionnais leur curiosité. Je n’avais rien  vendu mais cela m’avais donné un « vert espoir » de croire au traitillisme. Certes, je ressemblais pour certains, à un personnage marginal et de plus allumé de la société; mais après tout, je ne suis qu’un artiste qui se plaisait à poser des milliers de bois d’allumettes et se satisfaisait du résultat. L’exposition  terminée, je rentrais à l’atelier du Tampon, avec cette envie de croire au désespoir, car je n’avais rien vendu, à part bien sur quelques recueils de poésies. J’eu alors l’impression que mon « vert espoir » devenait alors « noir espoir », aussi je décidais de revenir à la toile de lin pour gagner du temps »…

Les supports dans la peinture :

« A l’image de l’aspect physique d’un être humain, un  tableau est aussi constitué de trois éléments déterminants qui expriment ses qualités ou ses défauts, à savoir que son squelette est représenté par le support (toile, bois, carton entoilé, ou contre plaqué…).

Sa chair est représenté par la matière picturale (huile, acrylique, aquarelle, fusain, sanguine…).

Son épiderme est qu’en à lui est représenté par la couche de vernis de finition, mais de plus en plus les peintres ne revêtent plus de vernis sur leur toile ».

Jusqu’au XVème siècle, les supports étaient des simples panneaux de bois. Bien sur ils choisissaient les « essences » du bois, selon d’une, les moyens de l’artiste-peintre ou selon les Régions qu’ils vivaient. Ces derniers choisissaient avec soin leur bois de support de leurs futures œuvres.  Le bois quant à lui épousait la peinture et les choix étaient ceci en fonction des régions : le chêne, le noyer, le tilleul, le peuplier, le saule et le pin ou cèdre…

De nos jours les contre-plaqué et Agglomérés (Acajou ou d’Okoumé) ils ont une qualité de texture qui sont excellente et qui permet de fabriquer un bon support à peindre.

Dans les supports du peintre il ne faut pas oublier le fameux carton entoilé.  Ce sont des cartons recouverts d’une toile de coton apprêté d’une enduction universelle, peu absorbante pour la réalisation de la peinture à l’huile ou à l’acrylique. Le carton entoilé est un support très convenable à peindre. Elle permet la réalisation picturale à moindre frais et par du coût accessible au débutant ou au voyageur.

Pour en terminer sur la plus traditionnelle et incontournable support du peintre : la toile de lin. Ce tissage est déterminé par son grain, plus qu’il est fin et régulier plus qu’il permet de travailler en nuance et en demi-ton, et favorise la réalisation des détails. Le grain le plus marqué favorise quant à lui une technique plus vigoureuse, en évitant l’apparition d’éventuelles craquelures.

Le support en bois d’allumette est unique pour le moment dans la peinture contemporaine ! ( J'émet certes l'hypothèse jusqu'à la preuve du contraire).  

La ronde de joie 

La ronde de joie toile traitilliste de Paul Clodel Cochard 1995, 12 P Collection privée.

Supports traitïstes 

Le support traitilliste (en bois d'allumette) de la ronde de joie toile de Paul Clodel Cochard 1995,12 P. 

DO RE MI FA SOL 

Do ré mi fa sol (en bois d'allumette) toile de Paul Clodel Cochard 1995, 12 F.

Supports traitïstes DO RE MI FA SOL 

Le support traitilliste (en bois d'allumette)  "Do ré mi fa sol" toile de Paul Clodel Cochard 1995,12 F.

Mon Bobre 

Mon bobre, en allumette, toile traitilliste de paul Clodel Cochard, 1995, 08 F. 

Supports traitïstes mon bobre 

Le support traitilliste (en bois d'allumette) de Paul Clodel Cochard, 1995, 08 F.

Déraciné 

Déraciné, en allumette, toile traitilliste de Paul Clocel Cochard, 1995, 10 F. 

Supports traitïstes Déraciné 

Déraciné, support traitilliste (en allumette), de Paul Clocel Cochard, 1995, 10 F.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité