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le traitïsme
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  • Le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures déposées par un pinceau à bout fin sur la toile.
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10 octobre 2013

Les 7 péchés capitaux dans l'art par Paul Clodel

 

Les 7 péchés capitaux la paresse

Peintures traitïstes de Paul Clodel Cochard (^v)

Les 7 péchés capitaux dans l’art par Paul Clodel Cochard:

La luxure, la gourmandise, l’envie, la paresse, l’avarice, la colère et l’orgueil :

Quand l’Homme s’éloigne de l’église cela à une répercussion sur son âme. Quelle femme ou quel homme, dans sa vie, n’ont jamais péchés. Il existe sept péchés qui sont capitaux que je pourrai les cités dans une phrase sans sens et dont l’intérêt est de reconnaître l’ordre exacte de ces sept péchés capitaux :

« La luxure est une gourmandise que l’envie et la paresse sont l’avarice de la colère mais quel orgueil de ma part de vous dire cela ! » (Paul Clodel)

Le fondement du christianisme est de protéger le corps par l’esprit. Plus que l’esprit est faible, mieux qu’il cède à la tentation. Le mot interdit pousse à savoir et tente l’âme de savoir plus. L’Homme est créé par le péché originel d’Adam et d’Eve (la pomme à la symbolique du mal par la tentation). Notre cerveau est tenté par le sens des mots (interdit, défendu ou refusé…). La bible est-elle une philosophie de la vie de Jésus et de Dieu ?

Pourtant, réflexion faite « la notion de péché a historiquement une connotation religieuse, puisqu’il s’agissait d’une offense à Dieu » (le père). Véronique Margron, une théologienne et auteure « de voir le bonheur » (Desclée de Brouwer, 2006), m’a influencé dans ma démarche afin de mieux comprendre les sept péchés capitaux. Cependant dans l’art, les 7 péchés capitaux ont une connotation d’ordre mentale, ou de psychique sur le moi de l’artiste.

Salvador Dali :

Dali est le personnage du peintre à la fois génial, dans ses œuvres, médiocre, dans son comportement, à la fois très moderne, dans ses toiles surréalistes et si ringard, dans ses tenues quotidiennes. Pourtant il a su transcrire ses pensées et ses réflexions autour de lui et de sa vie en un parfait pécheur lorsqu’il peignait, et on le retrouve à travers sa peinture. Comme nombreux artistes, il était de nature très narcissique et très égocentrique. Il passionnait l’argent. Il était gourmand de son succès et des chocolats. Son orgueil c’était de se voir être le personnage de ses œuvres. D’un tempérament mythique, il lui arrivait de faire un grand show et d’exhiber en public sa colère, si on osait froisser son orgueil. Il exposait une luxure dans ses toiles (phallus, vagins, seins…) qui prompt à même la provocation. Il enviait à la fois celui qu’il admirait et celui qu’il avait peur de prendre sa place son confrère espagnol : Pablo Picasso. D’un naturel paresseux, Dali se rattrapait sur son côté intellectuel de l’imagerie surréaliste…

 

« La perfection de l’Homme serait formée de la composition de ces sept péchés, comme la lumière blanche l’est des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Un peu de péché nous rapproche de nous, trop de péché nous éloigne des autres… » (Paul Valéry, poète).     

   Le péché n’a jamais tué le corps mais assassine l’esprit et souille l’âme et le renvoi à l’insoumission.

 Quelque part aussi c’est offensé les autres et offensé soi-même. Si on cède à la tentation on concède au mal d’autrui. (Paul Clodel)

1-   La luxure :

   La luxure n’est pas seulement d’ordre sexuel, elle n’est qu’une possession du corps par le mal (diabolique) sur l’âme (divinité). Il y a certes le lien d’amour et de faire l’amour dans un rapport conjugal ou extra conjugal. L’infidélité est un luxe que l’homme se réjouit trop vite. Ce dernier n’expose t-il pas au péché pour satisfaire son libido par d’étreinte pulsion érotique que ne le rempli à l’exalte du moi par la perversité du à son narcissisme ?

La morale de la luxure : c’est de parfaire sa vie sexuelle dans son couple. Un respect de soi contribue à celui d’autrui.

2-   La gourmandise :

    La gloutonnerie s’oppose à la mortification du corps par le jeûne. Le glouton devient le boulimique de la vie moderne. A la fois un consommateur qui n’a pas de fin. Il se nourrit, se goinfre sans modération et ne pense qu’à cela, manger. Le plaisir de vivre pour manger est le goût du gourmand. La saveur est l’aliment qui nourrit le ventre. D’un bon vivant, il cultive le culte de la cuisine pour s'asseoir à la table en face de son pécher mignon, la gourmandise.

La morale à la gourmandise : le faire comprendre qu’il ne faut pas vivre uniquement pour manger mais mangé pour vivre.  

3-   L’envie :   

 

   L’envie vous pousse à être envieux du bien que possède son prochain. Ce dernier est riche de tout et renvoi à l’envieux l’image de la médiocrité. Si l’envie nous tue lentement elle secrète la jalousie. L’envie d’être à la place de celui qu’on admire. L’envie d’avoir sa vie, son talent, est un rêve que ce fait l’envieux. L’envie doit prendre un sens de vouloir ressembler à l’autre. Elle doit aussi d’avoir envie d’avoir envie de ne plus envier autrui.

La morale à l’envie : c’est ne plus être l’envieux de l’autre qui ce dernier conforte sa place dans une société de jalousie mais de faire un travail sur soi ou sur son moi pour se rivaliser à lui.

4-   La paresse :

Le refus total d’agir sur les taches de la vie, comble le non désir. La paresse nourrit l’âme du paresseux en lui apportant sur un plateau le repos. Le paresseux trouve en la paresse une certaine protection et cela, en n’assumant pas la réalité de la vie. Il se dit que les autres sont là pour faire à sa place et que sans lui le travail est fait. Il va alimenter et encourager la volonté de l’autre tout en se reposant. Il défini son aspect à vouloir considérer l’autre, d’être plus brave que lui. Certes il a l’avantage de résister aux six autres péchés capitaux mais en ne faisant rien il n’excède pas lui-même au bien vivre. La paresse nuit énormément notre société et heurte la bravoure de l’autre. La paresse n’est pas l’ennuie de la vie pour le paresseux mais un besoin d’avoir (argent, bonheur, plaisir) sans vouloir faire le moindre effort.    

 La morale à la paresse :

Pour éveiller nos sens et faire mourir la paresse il faut réapprendre à la lenteur le retour à la fierté d’avancer par soi-même dans la vie. N’attendez pas que tout soit réalisé par la sueur de l’autre pour dire que c’est nous qui l’on fait.   

5-   L’avarice :

L’avarice c’est le vice qui s’associe à la jouissance de la possession. L’avare s’angoisse au moment de compter son argent. Il s’assure par deux ou trois fois si le compte est bon. Puis il note la somme et se prive pour la faire multiplier. L’argent qui coule à la source des projets des yeux à pour lui une vénération. Rien n’est plus beau à ses yeux que ce trésor qui s’entasse et qui même le prive de toute chose de la vie n’est pas un grand souci pour l’avare. Il se donne une sensation d’un pouvoir sur l’autre. Et quand vient le moment de dépenser il s’invente toujours des excuses.

La morale à l’avarice c’est de lui faire comprendre le pourquoi de l’invention de la monnaie. Cette dernière est utile à l’échange et nous devions acheter du bonheur pour soi, au lieu de s’en priver et passer prés de la vie. Attention de ne pas trop dépenser mais de donner uniquement un sens d’équilibre budgétaire à sa vie.

 

6-   La colère :

La colère est une pulsion que l’être humain ne maîtrise plus, afin d’étaler au publique son intérieur. On ne peut contrôler le trop plein de sa colère qui s’insulte, qui violente et qui méprise.

Dieu aussi s’est montré coléreux en face de son peuple désobéissant en provoquant déluges et punitions. Mais nous l’aimons et ce n’est pas sa colère qui nous fâchera de lui.

La morale à la colère :

La colère est le contraire de l’affirmation de soi. Il faut qu’il sorte du corps mais il faut aussi que l’être humain maîtrise sa mauvaise colère.     

7-   L’orgueil :

C’est le péché le plus capital des six autres. Le placé à la fin n’était pas un hasard mais une volonté au créateur. L’orgueil est une surestimation de son moi. Il domine même l’intelligence au point d’en faire de lui son bouffon, puisqu’il se croit le roi. Il est luxure du corps, la gourmandise de la fierté, l’envie de se croire beau, la paresse de se raisonner, l’avarice d’écouter les bons conseils des autres et se met en colère si on ose le dire qu’il est ridicule, alors soi orgueilleux pour toi-seul. Il se veut séducteur pour mieux être vu et d’être alors reconnu, sans avoir à assurer de ses qualités propre à lui-même.

Il faut reconnaître responsable de ses actes si nous péchons. Nous n’évaluons jamais le poids de sa responsabilité face à soi-même. Mais pour conclure sur ce dossier des sept péchés capitaux, devant ce fait accompli de nos actes à pécher donnons-nous une volonté de méditer sur nous même…    

On comprendra un jour que le corps ne maîtrise plus l’âme mais que la pensée de l’homme sera toujours là pour la sauver…  

 

Merci pour votre visite et pour vos impressions

A découvrir mon blog: "Les dernières cases créoles de la Réunion"

http://asspaulclodelkas.canalblog.com/

L'histoire de la Commune Saint-Philippe Île de la Réunion

       

 

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