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le traitïsme
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  • Le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures déposées par un pinceau à bout fin sur la toile.
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le traitïsme
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14 août 2013

A la pensée d'autrui, Georges Seurat (1859-1891) par Paul Clodel (néo-traitïste)

 

Un dimanche matin

Un dimanche matin, l'inspiration de paul Clodel pour Georges Seurat...

Temps gaie île de la Réunion

Temps gaie, île de la Réunion, 10 F, 1996, toile traitïste de Paul Clodel (inspirée de "Temps gris, Grande Jatte-1888 de G. Seurat) 

 

A la pensée d’autrui, pensée philosophique du néo-Traitïsme de  Paul Clodel Cochard

Georges Seurat:

Georges Seurat (1859-1891) un peintre cérébral, il est issu d'une famille bourgeoise. Seurat fut formé à l’école des Beaux-Arts à Paris. Sa formation le conduisit à lire de nombreux livres scientifiques sur la peinture. L'ami de Paul Signac (1863 - 1935), G. Seurat devient le principal représentant des néo-impressionnistes. Ces peintres veulent donner une base scientifique à leur art.

A travers sa peinture l’artiste communique des sentiments, une pensée, une voie intime et qui s’apprête pour certain à son moment de folie. Le spectateur devant sa toile scrute curieusement les détails de l'intimité et reconstruit à sa façon, la pensée d'autrui.

Ce qui m’intéresse le plus dans ces artistes peintres, c’est Georges Seurat. Sa technique diffère des autres artistes de l’époque et son pointillisme pouvant se remplacer par uniquement le trait (le traitïsme ) pouvait (selon moi) être son héritage artistique.

Georges Seurat (1859-1891) était lors de sa brève existence (trente deux années de vie) un peintre cérébral, très cultivé, sophistiqué, dépassant même avec une certaine détermination l’immédiateté classique « du romantisme” dans la peinture impressionniste. Il élabore une méthode picturale qui est, et le restera, fondée sur des lois scientifiques précises (le divisionnisme, que je parlerai ultérieurement). De ce fait ce concept d’idée cérébrale va jalousement faire sa révolution dans l’art figuratif. Le problème du peintre Seurat est de trouver un lien, entre l’art et la science et, plus précisément entre la peinture, entre la physiologie et entre la psychologie de la perfection ». En somme Georges Seurat avait un esprit très créatif qui jouxte avec l’intelligence.

Par philosophie le peintre dont l’intelligence est innée ne peut que peindre intelligemment :

Par son don d’intelligence le peintre intellectualise le monde artistique. Il revalorise la conception artistique en apportant son moi. Le moi n’étant privilégié par sa pensée, sa réflexion sur l’Art. Autrement dit, il ouvre les portes du style artistique de demain…

 

Un dimanche matin, toile traitïste, 10 F, 1996 de Paul Clodel Cochard (inspirée de "Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte, 1884-86 de G. Seurat) 

Georges Seurat (1859-1891) et la « Philo’Art » le courant de pensée néo-traitïste de Paul Clodel Cochard:                                 

Par son don d’intelligence le peintre Georges Seurat intellectualise le monde artistique. Il revalorise la conception picturale en apportant son moi. Le  moi n’étant privilégié par sa pensée, sa réflexion sur l’Art. Autrement dit, il ouvre les portes du style de peinture de demain…

La conception et l’œuvre de Seurat se ferra de paire: La peinture est le reflet de l’artiste. Le peintre décrit son intérieur en le reflétant sur la toile. Il s’extériorise à la condition que son mental le suit. Paradoxalement on a tendance à dire que la philosophie tue le peintre mais c’est l’artiste qui donne à réfléchir au philosophe. Pour dire, la peinture est donc née avant la philosophie. 

 

La pêcheuse, toile traitïste, 10 P, 1997 de Paul Clodel Cochard (l'inspiration à G. seurat)

Cette réflexion m’oblige pour un court instant de définir ma nouvelle « philo’Art» qui va en évidence dans le sens de la peinture au lieu de la philosophie. On a souvent remarqué que ce dernier entrave la peinture, et par des propos « mentalistes » qui suggèrent la critique. Dont, peut-être, que ce courant de pensée mentalisme est à l’origine de la critique d’Art. Ce n’est là qu’une simple évidence et d’ailleurs elle n’est pas mesurer dans ses propres propos d’analyse. Ma pensée dite « Philo’Art » est un courant de pensées philosophiques et, devient aussi un mouvement intitulée "Néo-traitïsme", comme ma dernière phase en peinture. Ce dernier, du fait d’être une nouveauté introduit le peintre et le philosophe. Un combat qui place l’artiste à corps à corps entre la philosophie dont cette dernière a pour le but d’exclure et renvoyer les peintres dans l’ombre. Pour contre-attaqué et défié la doctrine philosophique il faut savoir être à la fois: peintre et philosophe. Cette dernière se faisant maître et régnant de tous propos, alors, il me sera difficile d’agir sur son terrain…

Pour en revenir à Georges Seurat voici un bref résumé de sa théorie :

« La théorie de la peinture de Seurat se fonde sur l’optique ou plus précisément sur un concept appelé pointillisme. Celui-ci repose sur l'idée que la lumière résulte de la combinaison de plusieurs couleurs, et que donc un ensemble de points colorés juxtaposés peuvent, observés depuis une certaine distance, recomposer l’unité de ton et rendre la vibration lumineuse avec d’avantage d’exactitude. Georges Seurat s'est notamment inspiré des recherches que le chimiste français Eugène Chevreul avait menées à l'occasion de travaux de restauration de tapisseries, et s'est en particulier beaucoup intéressé à son essai "De la loi du contraste simultané des couleurs, publié en 1839 ».

 

Embarquement, toile traitïste, 12 P, 1996 de Paul Clodel Cochard, (inspirée de "Coin d'un bassin, Honfleur, 1886 de G. Seurat)                                                                  

 Que la lumière fut et la vie naissait à son temps. L'univers est ainsi fait.

Je me déshabille devant mon public et j’ai peur de ma nudité, j’ai peur de voir dans le noir ce que les autres voient dans la lumière. (P. Clodel)

 Avant de mettre à nudité l’œuvre de Georges Seurat je me permets d’expliquer qu’est-ce  Le pointillisme (ou néo-impressionnisme) :

"Le pointillisme est un courant artistique issu du mouvement impressionniste qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rougebleu et jaune) et de couleurs complémentaires (orangevioletvert). On perçoit néanmoins des couleurs secondaires, par le mélange optique des six différents tons seulement. Cette technique est née en France notamment sous l'impulsion de Georges Seurat (1859-1891) puis de Paul Signac (1863 - 1935), à la fin du XIXe siècle".

Les poseuses dont il existe une petite version à Paris et laisse à penser que Seurat se déshabille et se met à nu devant son œuvre. Dans le sens propre du terme de nudité il y a le mot « nu », il va de sois que je ne vais pas suggérer la nudité du corps mais bien la nudité de l’esprit créatif du peintre.

Bien sur le corps n’est qu’une enveloppe charnelle qui exalte le regard d’autrui. Le corps n’est qu’une beauté formelle qui inspire tant aux poètes qu’aux hommes. A l’époque ancienne il serait descente de montrer la nudité picturale. Bien qu’Auguste Courbet en été à «l’origine du monde *» (le nom de la toile) mais ce ne fut que pour un riche particulier. Pour en finir avec le sens propre de la nudité j’en résume par le mot « pudique »(ou bien retenu, secret ou réservé) et je crie que le monde, de montrer leur corps dénudé, est une impression de honte (déshonneur). C’est donc, là, un point, que je me freine, tant qu’il y aurait à ajouter…

Georges Seurat, dans son œuvre, les poseuses, ne peint pas seulement la nudité des formes. Il va créer le chemin de la peinture de nus aux publics. D’autres impressionismes vont le suivre à l’exemple  de Manet  « le déjeuner sur l’herbe » est un tableau d'Édouard Manet datant de 1863, d'abord intitulé « Le Bain », puis « La Partie carrée », qui a provoqué un scandale…

Georges Seurat nous montre une peinture réalisée en atelier où le peintre réside. Il vit à l’extérieur uniquement pour croquer des personnages et qui (ces derniers), par la suite seront ses futures modèles en atelier. Ce confinement (de peintre d’atelier) le classe à l’écart des impressionismes qui ces derniers prônent, plutôt, les paysages à l’heure près.

Sous la toile de la poseuse, il y a une composition scientifique qu’est le mode divisionnisme. L’œil ne voit se qu’il veut et ne voit pas l’intérieur de l’esprit du peintre. La nudité cache les traits de caractères de la société. Les poseuses sont nues et sont devant la grande toile « Un dimanche sur l’île de la grande Jatte ». Ce qui rappel que l’extérieur n’est qu’une bourgeoise société. Ne dit-on pas sa richesse extérieur ou s’extérioriser ses talents (ses richesses artistiques).

* « L'Origine du monde » œuvre de Gustave Courbet (Musée D’Orsay. Le premier propriétaire de L'Origine du monde, et certainement son commanditaire, fut le diplomate turco-égyptien Khalil-Bey (1831-1879).

 

 Les poseuses, toile traitïste, 10 F, 1997 de Paul Clodel Cochard (inspirée des poseuses, 1888 de G. seurat).                                               

Georges Seurat (1859-1891), ce peintre cérébral…

Dignement et honorablement le 1er avril 1891, ces quelques mots qui couchés sur une missive de Camille Pissarro à l’attention de son fils (néo-impressionnisme). Les quelques mots qu’écrivait Camille Pissarro étaient à rendre hommage à titre posthume à Seurat :

- « Je me suis rendu hier à l’enterrement de Seurat, où j’ai vu Signac affligé par ce grand malheur. Je pense que tu as raison : le pointillisme est fini, mais je pense aussi que de cette technique découleront d’autres choses qui auront une importance pour l’art. Seurat, évidemment, a donné quelque chose ».        

Cette vie d’artiste, si courte, partir dans sa trente-et-unième année, le 29 mars 1891, ne pouvoir connaître le plaisir de la célébrité ? Georges Seurat n’avait que le regret de sa jeunesse, que cette foudroyante maladie l’avait repris, ainsi que, son propre fils, d’un an, quinze jours plus tard

Les douze années, de sa vie d’artiste-peintre, uniquement consacrés à son art, le pointillisme, ne sont pas perdues aux regards que font de lui les autres artistes. Ce qui remet en question le doit-on vivre uniquement pour son Art ?

La dame à l'ombrelle 10 P, année 1992, toile pointilliste de Paul Clodel Cochard

Ne faut-il pas vivre sa jeunesse et laisser à la retraite sa passion ?

La vie est comme un train, le matin elle se met sur ses rails, l’après midi elle court sur les rails et le soir elle déraille.

La vie est comparable à une vielle pendule. Il y a ceux qui vivent dans l’ère du temps et qui remonte au quotidien la pendule à son temps. Puis il y a ceux qui vivent avec son temps et qui arrête l’aiguille du temps pour prendre son temps.

La vie est une passerelle qui peut s’effondre sous le poids du labeur.   

La vie est ainsi faite de joie, de tristesse et de l’arme, si ce n’est à refaire ma vie, je vivrai de joie, de tristesse mais surtout de rire et le plaisir de peindre ma vie…(Paul Clodel). 

A découvrir sur mon blog photos et peintures : (à cliquer sur le lien ci-dessous), merci de votre visite:

 Les cases créoles de la Réunion peintes par Paul Clodel Cochard (2005-2013)

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Commentaires
R
Le pointillisme que j'ai toujours aimé sera parce que les couleurs restent si claires et lumineuses, il n'y a pas d'autre technique qui semble, j'adore, leur donne cette liste où nous pouvons voir une liste des meilleurs pointeurs Peintres: https: // www. Buzzfeed.com/alonzor301/the-meilleurs-peintres-pointillistes-de-tous-les-t-36ijc?utm_term=.fpAvLR42E#.tp2PDXNZy<br /> <br /> Les mois favorables sont Maximilian Luce, Paul Signac, Endara et Gabino Amaya Cacho
L
Le rendu est vraiment magnifique.
D
Impressionnante technique!!!
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