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  • Le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures déposées par un pinceau à bout fin sur la toile.
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15 mai 2013

Paul Clodel et son histoire: l'hommage à André Oudet (1942-1999)

L'hommage à André Oudet

Professeur de dessin de la section publicitaire de Saint-Pierre, de 1983 à 1985. mort le 06 juillet 1999, à la suite d'une Leucémie à Comté. Un peintre talentueux et très attachant, dans ses gestes et dans son art, celui même, de vous apprendre le dessin et la peinture. Mais avant de lui rendre un grand hommage, je me permet de vous raconter notre rencontre en 1983, au Lycée professionnel de Saint-Pierre.

 

Si le traitïsme est un mouvement artistique réunionnais que Paul Clodel Cochard a inventé en 1994. Le traitïsme consiste à peindre (scènes, paysages ou portraits) avec l'utilisation des traits de couleurs pures et déposées par un pinceau à bout fin, sur la toile.

Mais avant cela il était une fois un artiste...

      Cuite de géranium, 1984 avec André Oudet 

"Cuite de géranium" la première oeuvre (gouache/papier) de Paul Clodel avec le peintre André Oudet qui avait peint les personnages en 1984.

Classe DP St-Pierre

                        

La classe de dessinateur en publicité de gauche en haut vers la droite: Cécile,Sophie, Sully, Didier,Françoise, Gladys, Paul Clodel et Cyril. 

En bas de gauche à droite: Mariotte, Cécile M., Sylvianne, et Nathalie.  

Paul Clodel et son histoire : l'hommage à André Oudet (1942-1999)

L'histoire que je vais vous écrire est la mienne, celle d'un artiste peintre réunionnais qui à inventer une technique artistique et qui le baptise "Le traitïsme". Mais avant de vous raconter mon aventure je vous trace un bref résumer de ma découverte en peinture et le pourquoi de devenir artiste peintre. 

Collège de Terrain Fleury en 1982 à 1983

Ma vraie passion qui se dessinait à cette époque était le dessin et le monde de la couleur. Mon professeur d’art plastique était, à cette époque, Madame Rocjoffre. Je la trouvais aussi belle qu’elle était passionnée par son art. J’avais en semaine que deux heures de cours d’activités artistiques. Je trouvais juste en temps et en heure, les cours de dessins.

Je faisais parti de ces artistes en herbe, enfin je croyais. C’était à la maison que je continuais à exercer cette belle passion et aussi durant mes vacances de janvier 1982. Je m'entraînais à faire durer le plaisir en peignant et en dessinant. J’espérais dés la prochaine rentrée scolaire de se faire remarquer par ma prof de dessin.

Un matin, je décidais de me consacrer à peindre une toile. Quand on baigne dans un milieu modeste on ne fait aucune différence entre une toile de lin et un papier blanc collé sur un calendrier. Le résultat comptait plus, pour moi et qui étais néophyte dans ce domaine. J’avais aucune études et ni d’expérience dans ce monde d’artiste-peintre. J’utilisais quatre couleurs : du vert, du bleu, du rouge et du noir. Je me contentais des vieux tubes de gouaches que mes sœurs entreposées sur un coin de leur bureau de contre-plaqué. Je voulais représenter un port avec des barques noires sur une mer bleutée. Je rajoutais du vert aux montagnes et j’étais si fier de ma journée. J’avais peins un monde qui me ressembler avec cette pointe de naïveté. Mais je me dis qu’à l’âge de quatorze ans on ne maîtrise rien. J’aimais faire du beau avec du laid, c’était du moins ce que je pensais. Je ramassais mes croquis et je bossais plus mes dessins. Je dessinais tous ceux que je voyais et j’aimais peindre en autre, les objets. J’aime tous ceux qui touchent à mon patrimoine réunionnais. D'ailleurs, j’apporte beaucoup plus d’attention à ma culture réunionnaise. Ce qu'on peut dire du passé, il contribue pour moi un savoir et une comparaison d'hier pour mieux être aujourd'hui et mieux se projeter l'avenir ! 

 J’ai donc pris l’engagement et après obtention de mon brevet des collèges de suivre une formation en deux années, en cycle cours, en dessinateur publicitaire. Pour cela, je devais quittais ma ville natale, le Tampon, pour celle qui la voisine: Saint-Pierre.

Cette préparation aboutie à un certificat d’aptitude après la troisième de dessinateur publicité. Je devais donc bien m'appliquer dans mes vacances d’août 1983, à dessiner et à peindre tout ceux que je voyais, afin d'être performant par la suite. Il me semble pour moi, que ma voie se situait dans ce domaine. En évidence, je ne voyais qu’un autre avenir sans l'art.     

Étant un voyageur dans ma tête d'artiste, je m'imagine en écoutant la voie de l’Art de vivre et partager sa digne passion. 

L’école de dessinateur publicitaire, 1983 à 1986

 

André Oudet

 André Oudet (photo col.privée) 

Nôtre professeur principal cassait sa craie en deux au tableau, afin de tout écrire les noms de ses confrères. Nous apprenions, par la suite, sa composition mais aussi la quinzaine d’élèves que composait cette nouvelle section publicitaire, unique à la Réunion et se situait au Lycée professionnel de Saint-Pierre. Aussi, nous devions nous compléter avec la section de dessinateur mécanique pour pouvoir suivre les cours d’enseignements généraux.

Mr André Oudet nous accueillait dans une classe flambant neuve où le parquet était encore brillant. Une main droite sur un tableau qui écrivait son nom, André Oudet, et l’autre qui caressait l’épineuse barbe noire. Il jugeait par la peinture et le dessin. Je voyais en lui la vision d’un grand maître de l'Art si j'en juge par sa barbe. Avec un timbre de voix qui nous rappel au silence, il faisait l’appel pour pouvoir mètre un nom sur nos visages. Ce fut pour moi l’occasion de connaître le patronyme de mes nouveaux amis artistes. La liste n’était pas longue, quant il s’agissait d’une quinzaine d’élèves. J’avais choisi ma place en fonction d’un ancien camarade de collège, André Baret, ce dernier avait fait comme moi le choix de cette section publicitaire. D'ailleurs l'unique puisqu'elle existait depuis un an. Nous étions dons les deuxièmes années et les premières sont maintenant plus à l'aise que nous étions à pareil époque.   

 

Hommage à un grand artiste qui compte beaucoup pour moi,  c'est André Oudet et dont je remercie pour ces précieux conseils en dessin t peinture.                                  

André Oudet nous promettais de passer une année en sa compagnie, sa dernière, rajouta t-il avec une pointe de regret dans la voix. Il nous disait qu’il rentrerait chez lui l’année prochaine, en France, dans sa Jura. Il nous étalait en quelques mots sa palette de bon professeur. Tout semblait être une bonne cuisine auquel se mijoter de belles choses. Son amour pour l’Art naïf s’agrandissait à chaque parole qu'il citait. Il était de celui à qui, la peinture avait pris la possession de l'âme. La démarche artistique d’André Oudet était l’Art naïf stylisé à l’art de  la décoration, il avait selon lui pris des années pour l’affirmer. Oudet jurait par un style de peinture naïve et se mélangeant à la décoration, certes, mais d'après une de ses photos, qu'il nous montrait fièrement, nous découvrions une vague d’idées cubismes. J'entends par là qu'il n'était pas un cubiste comme le style cubique de  Pablo Picasso mais par la découpe et le croisement de ses couleurs. En effet ses lignes de couleurs épousent une large partie du tableau. 

Capture toile André Oudet

Œuvres d'André Oudet (1942-1999), peintre comtois.

Les lignes imbriquent la forme de sa voisine et changent la couleur initiale de la nature. Autrement dit, il y a présence de courbes de lumières qui donnent un style à part dans ses œuvres. Il nous restait à prendre de la graine par la suite et à devenir peintre.

Ce fut ce mot peintre qui m’intéressait le plus dans cette session artistique. André Oudet, nous rassurait qu’il aura, certes, un enseignement très lent et même très dur, afin de nous initier à l’Art en général mais le résultat faut le coût d'essayer. C'était un peu surprenant d'entendre cet argument, venant là d'un peintre et non d'un professeur de dessinateur publicitaire. Sachant que ces enseignements étaient par la suite de faire carrière dans le domaine de la publicité. J’avais pourtant une crainte, car cette section étant nouvelle, elle ne déboucherait t-elle pas sur un emploi nordiste moi qui aime le Sud de l’île. Les grandes sociétés auxquels nous pouvions travailler par la suite se trouvent dans le chef-lieu, à Saint-Denis. Je me rassurais par l’évidence que la Réunion étant petite en surface, je pourrai donc me déplacer. Mais ce problème allait m'intéresser seulement dans deux ans après, alors je n’allais pas me décourager pour si peu. Il est vrai que notre but c’est de travailler un jour ou l’autre ! D'une façon alors de continuer à vivre!  L’important c’était la formation puis le reste n’était que littérature.

De jour en jour nous découvrons les autres professeurs artistiques. Alfredo Décampos était des leurs. Il était notre second professeur de dessin. Ce dernier est originaire du Portugal, il avait suivi ses cours de Beaux-Arts en métropole. Nous étions ainsi ainsi ses premiers élèves, dans l’enseignement publique. Nous passions en sa compagnie plus de quinze heures hebdomadaire de cours de dessin. Decampos continuait et prolongeait avec nous, ses études de Beaux Arts et cela ne nous dérangeaient pas du tout car ce fut un réel plaisir et si bien partagé. D'autant plus que c'était là un enrichissement personnel.

Il avait aussi le privilège de nous inculquer la leçon d’Histoire de l’Art. Sans Alfredo Décampos nous n’avions pas eu la connaissance de ce qui était l’Art Gothique. Selon lui, nous apprenions que le gothique marque le début d’une néo période de l’histoire de l’art. Le gothique était la césure entre le Moyen-âge et la Renaissance. Elle était les débuts de la peinture profane. Si ici, il avait voulu faire part à l’idée d’opposé à la religion, le mot profane pour moi voulait dire ignorant. Je découvrais, à la fois, un nouveau monde et un enrichissement artistique. A travers son enseignement pour l'histoire de l'art, Decampos nous faisait tout doucement entrer dans l’histoire des peintres comme Giotto, de Duccio, de Simone Martini ou de Fra Angélico, tous avaient un points communs, ils sont des maîtres de Florence et de Sienne.

En l’espace de deux petites heures par semaine nous remontions le temps pour nous retrouver en 1300 ans vers les portes de l’art du XIVème et XVème siècles. Dans sa démarche de nous initiés à ses connaissances nous compatissons à son bonheur de nous informé.

 

Il exaltait avec une certaine émotion un enseignement de haute qualité, pour lequel enviée la publicité. Nous voulions savoir plus et il nous parle de la Pré renaissance, la peinture européenne au XVème siècle de Masaccio à Jérôme Bosch. Il nous expliquait l’importance durant cette période dite « la Pré renaissance », pour la première fois dans l’histoire de l’art occidental, la peinture prend une importance prédominante, si on compare les autres styles de peintures. Le tableau ne se contente plus d’être admiré par le spectateur. Elle s’enrichies par des lignes de perspectives et des proportions. Aux quels s'ajouteront la conception du portrait qui porterons les ressemblances de l’individu. La plus grande innovation de cette époque restera les paysages. Ceci avait valu à la peinture de chevalet hollandaise un grand épanouissement périodique. Les frères Van Eyck, Rogier van der Weyden et Hugo van der Goes l’avaient tous bénéficié. Le peintre Jérôme Bosch inventait le monde du fantastique.

   

 Les semaines filaient à vive allure et nous nous apprenions à nous découvrir les uns et les autres. Je remarquais que certains montraient déjà une prestance à se faire remarquer. Murielle était une, elle venait de Saint-Louis. Elle se détachait non pas par ses connaissances artistiques mais par sa maturité d’esprit à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Decampos nous enseignait le dessin à vu. Nous nous dispersions autour d’un champ visuel et sur notre chevalet nous retracions l’objet. Nous essayions de respecter au mieux l’échelle en le dessinant. Pour se fait il nous conseillait d’utiliser le crayon noir. Nous devions portés le crayon en le présentant d’une manière verticale pour mesurer la distance. Je clignais légèrement l’œil droit et à l’aide de mes doigts je marquer la distance entre les objets. Ces derniers étaient le plus souvent des vieux pots de peintures ou des drapés. Compte tenu de la difficulté retrouvée dans les drapés je doublais de vigilance par la suite à venir dans le dessin. Decampos nous disait avec de la répétition dans la voix qu’il fallait penser toujours au dessin à vu. C’est la clé d’une réussite si nous devenons des dessinateurs. J’apprenais à dessiner d’heure en heure et de jour en jour.

      Nous avions un troisième professeur d’art technique, Gérard Piednoir*. Ce dernier quittait chaque samedi sa ville de Saint-Denis, située au nord de l’île. Piennoir nous confessait un monde très technique que seul les imprimeurs et professionnels avaient la connaissance. Il nous apprenait les premiers caractères typographiques que Gutenberg avait le secret. C’était le seul qui nous éloignait de notre passion pour l’art et portant le seul qui était logique avec notre futur métier de dessinateur publicitaire. Nous étions venus pour apprendre à dessiner et à peindre, la technicité nous importait peu de savoir. Par contre j’étais surpris de connaître la technique des impressions. Nous découvrons le domaine de l’imprimerie. Nous apprenons le mode de repères des pages en superposant des croix afin de faire correspondre les différentes couleurs. Nous apprenons les différentes façons d’impressions : l’offset, impression par report sur caoutchouc. La gravure sur des plaques de zinc ou la gravure sur bois. La sérigraphie consiste à poser des couleurs sur le papier ou le tissu par film obtenu par un banc de reproduction.

      Au fur et à mesure que notre arbre de connaissance grandissait  et comparable à celle de l’arbre de vie, je devenais plus vieux d’une année. André Oudet allait nous quitter pour sa mutation pour la métropole. Il nous avait appris durant toute une année scolaire le maniement d’un art dit naïf que, selon Decampos avait été le style du Douanier Rousseau. Nous regrettons son départ et il nous avait promis une chose, c’est de nous faire imprimer une œuvre peinte par nous même. Quatre artistes de la première année avaient eu la chance de voir leur tableau se transformer en lithographie. Il s’agissait de Courtois, Mussard, Hoareau et de K'bidi. Nous avions eu la chance d’être édité en cette année 1985 par l’édition F.I.T. J’avais proposé cinq œuvres et d’ailleurs mes premières gouaches et tous étaient édités. Nous avions reçu à dix huit ans notre premier cachet de droit d’auteur, soit un montant de deux mille cinq cent francs. Ce fut une aubaine pour moi qui recevait une petite bourse de lycéen. Je comptais avec cette argent de passer mon permis et je l’ai réalisais. Pour moi ma majorité était synonyme de liberté. Je sortais les samedis et cela ne m’empêchais pas de travailler durement ma passion. Je ne m’attachais pas d’importance aux sentiments d’autrui. Quant à l’âme sœur, ma timidité m’empêcher de vivre ma sexualité. Je réservais une grande place à l’art. Ce fut-elle mon premier grand amour.

     Les vacances je passais mon temps à dessiner et à peindre. J’avais commencé à peindre des paysages à la gouache. Je me souviens d’une de mes premières peintures intitulée « la cascade bleue ». Je couchais sur une feuille de Casson, un paysage typique de la Réunion. Une cascade d’un bleu du ciel était le sujet de l’œuvre. Elle ruisselait prenant sa source dans les montagnes. La cascade sortait de la feuille comme une forme d’entonnoir. J’ajoutais des rochers en formes de dragées ce qui rendait à cette toile un goût naïf. Un bananier se trouvait sur sa rive droite. A travers ses racines, elle buvait l’eau limpide des collines. Ce bananier donnait vie à un régime de banane. Ce dernier se mûrissait paisiblement au soleil. On aurait cru entendre la chute d’eau à travers les traits qui soulignaient les contours des rochers. Parfois j’introduisais des branches de bois morts qui se fixaient à une embouchure. Des songes d’eau se "mêlaient par-ci par-là" tandis qu’un  «choca » finissait sa vie en bas de page.

  Les jours vacants semblaient devenir plus paisibles avec la tache qui m’était imposée. J’avais le choix de me reposer ou bien de sortir. J’utilisais ces moments à me perfectionner. Je peignais d’autres scène locale, tel que la savate sous le papayer, où  je l’achevais au crayon de couleur. L’utilisation de crayons gras me permettait d’employer d’autres outils. Je voulais me perfectionner sur les couleurs mais aussi sur les techniques à employer. Je progressais et cela avait été un qu’un signe positif dans ma jeunesse d’artiste-peintre. J’avais un rêve c’est de devenir ce dernier.

      La rentrée 1985 / 1986, m’ouvrait ses bras et en deuxième année, nous étions devenus les grands. Nous faisions la connaissance des élèves de la première année. Je reconnais un seul qui venait de notre ancien collège de Terrain Fleury, Charly Lesquelin. Comme nous ils étaient perdus dans ce lycée professionnel de Saint-Pierre. Comme nous ils aimaient le dessin.

      Le départ d’Oudet nous avait laissé un peu sans voix. Nous le voyons encore assis à son bureau et caresser sa barbe grise. Il était reparti chez lui dans sa Jura enseigné à d’autre petit z’Oudette. A la Réunion nous prononçons le « et » d’Oudet en « ette ». L’exemple le plus concret est le nom Payet prononcé « Payette ». André Oudet était remplacé par monsieur Sonny Rollin. Les autres professeurs s’étaient fidélisés à notre session. Cette année était décisif pour l’obtention de notre certificat professionnel. J’étais conscient que cette année scolaire était difficile. De plus je n’avais pas droit à l’erreur. Je m’accrochais tant bien que mal et je faisais de jour en jour des progrès. Je me perfectionnais dans le dessin et dans la composition. J’avais une grande compassion pour l’histoire de l'art, surtout pour la période impressionniste. Ce mouvement culturel né dans la seconde moitié du XIXème siècle est marqué par une grande diversité de tendances stylistiques. Elle se caractérise par les impressions. Impression de lumière que partage l’artiste par une spontanéité des touches de peintures déposées les unes sur les autres sur la toile. Manet, Monet, Renoir, Pissarro et Sisley étaient devenus des impressionnistes. Ils se libèrent de principes démodés. Ils définissent eux-mêmes la forme et le sujet de leur œuvre. Ils se libèrent des écoles de peintures traditionnelles. Ces impressionnistes peignaient en toute liberté ce qu’ils voulaient et comme ils voulaient…

Photos de classe DP

 Photo de classe 1

La photo de classe de dessinateur publicité en 1984

Photo de classe

Sortie de la classe de dessinateur en publicité à Mafate, Marla, en 1985. 

En haut de gauche à droite:
Rollin( prof de dessin),Cécile, *Gérard Piednoir (prof), Ariel, Cyril, Paul ClodelLesquelin Charly, Gladys, Didier, Maryline, André.
En bas assis à gauche à droite:
Mariotte, Joëlle, Sylvianne, Nathalie, Françoise, et Alfredo Decampos (prof de dessin)
 

         En fin d’année scolaire, j’avais une certaine réticence pour affronter ce diplôme de dessinateur publicitaire. Je poussais un cri de joie en voyant mon nom s’afficher sur le tableau des résultats. Par la suite j’ai suivi une première adaptation en première A3, au lycée Rolland Garros. A la fin de la première j’avais pris la décision de suivre un stage de peintre en lettre au lycée de Saint-Louis. C’était qu’un stage de formation d’une année qui nous emmenait à la porte des lycées.  

 

 *Gérard Piednoir (mort en 2012 d'une crise cardiaque) n'était autre que le créateur de logo de la compagnie imaginée par René Micaud et aujourd'hui rayée du ciel : AOM pour Air Outre Mer ne vous disent sans doute rien. 

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